Camille de Rijck, La Libre, Novembre 2024 / ****
“ Passionnant et admirablement exécuté. “
Nicolas Le Clerre, Première Loge, Novembre 2024
“Lila Hajosi sait maintenir de disque en disque de hautes ambitions musicologiques et que ce nouvel enregistrement place très haut la barre de l’exigence du répertoire et de la qualité éditoriale.”
“ Placer le nouveau disque de l’Ensemble Irini sur la platine et l’écouter dans la continuité de ses treize morceaux s’apparente à une forme de retraite spirituelle vivifiante. “
“ Dépouillé de tout accompagnement instrumental, le travail de Lila Hajosi consiste à accorder les timbres de ses neuf chanteurs en des polyphonies à dimension variable qui, toutes, parlent au cœur autant qu’à l’esprit. Il émane de ces voix graves et profondes une sérénité et une forme de sagesse dont la sincérité bouleverse.”
Sophie Bourdais, Télérama, novembre 2024 – TTTT
“ (…) les timbres sont superbes, bien caractérisés et pourtant fusionnels. Une quête de profondeur et de pureté guide pour le meilleur le travail sur le son, qui confine au sublime dans le motet Virgo Prudentissima, aux allures de vitrail polychrome et transformiste. »
Hilaire Vallier, Famille Chrétienne, novembre 2024
“ le rendu est saisissant: pour certaines pièces, nonobstant la langue, on ne sait plus qui est qui. Deux poumons, mais une seule foi.”
Gérard Pangon, Musikzen, Novembre 2024
“ D’emblée, une motet d’Heinrich Isaac définit la quête de la pureté et du sacré, et donne le ton de cet album exigeant, mais passionnant où l’on découvre les beautés des chants liturgiques de Géorgie, interprétés avec une rigueur qui tend vers la perfection.”
Pierre Lamy, Quobuz – octobre 2024
“ (…) le remarquable ensemble vocal Irini (…) livrait en début de mois Printemps sacré, un programme audacieux (…) une rareté à ne manquer sous aucun prétexte. »
Yvan Beuvard – Forumopera- octobre 2024
“ Toutes leurs interprétations, a cappella, se signalent par la qualité d’émission, la fraîcheur, la souplesse et la rigueur. “
“ (…)l’ensemble émet son chant, rond, charnu, avec une rare souplesse et une remarquable conduite des lignes. ”
“ (…) la découverte de ces polyphonies lointaines (…) mérite pleinement l’écoute. “
Lara Othman Classikeo – octobre 2024
Le disque commence par un motet d’Isaac et enchaîne ensuite avec les chants géorgiens. La richesse, la profusion de couleurs vocales touchent d’abord l’auditeur, du fait de ces ensembles de voix basses, sombres, superposées les unes aux autres, relevées par les lumières des voix claires des mezzos. Mais ce qui frappe le plus, au fur et à mesure de l’écoute, c’est la rigueur, la précision avec laquelle est menée l’interprétation – un travail de dessin, de tracé du contour de la musique par les voix, comme pour une figure géométrique. Mention spéciale à la petite incursion dans la liturgie grecque avec le Christos Anesti, où là aussi, le travail de la netteté des voix semble sculpter la musique. Une réussite, pour l’Ensemble Irini, dans ce travail à la fois de recherche et de restitution vocale.
Pourquoi on aime :
Pour la qualité de l’interprétation polyphonique
Pour l’effort de restitution de la musique géorgienne
Pour le travail de recherche historique fourni par l’ensemble
Volker Timmermann, NWZ ONLINE – Août 2024
« Après le son orchestral acclamé par le public, le grand contraste : à St. Johann im Schnoor, l’ensemble Irini, dirigé par la cheffe d’orchestre Lila Hajosi, chante. Cet ensemble […] de très haute qualité qui nous ramène dans l’univers sonore méditatif et intime de la Renaissance. Par exemple, avec la polyphonie précoce du grand maître franco-flamand Guillaume Dufay, qui a autrefois officié à la chapelle papale. À ses côtés, la musique liturgique byzantine des XIVe et XVe siècles, avec sa mélodie particulière, rarement entendue ici, déploie une magie étrange pour nos oreilles. »
Andreas Schnell – KREISZEITUNG – Août 2024
« Notre « Grande Nuit de la Musique » se termine alors à St. Johann im Schnoor avec une expérience musicale quasi transcendantale. L’Ensemble Irini, originaire de Marseille en France, s’est spécialisé depuis sa fondation il y a presque dix ans dans la musique sacrée ancienne, naviguant virtuellement entre l’Orient et l’Occident. L’Ensemble Irini au festival de musique : de Marseille à Constantinople : Au programme figuraient des œuvres de Guillaume Dufay, Janus Plousiadenos et Manuel Doukas Chrysaphes. Dufay a travaillé à Rome à la fin du XVe siècle, tandis que Plousiadenos et Chrysaphes étaient actifs à peu près à la même époque à Constantinople. Ils ont joué sous la direction de Lila Hajosi, dont la direction laissait entrevoir la complexité de cette musique, qui peut sembler mystérieuse à une oreille non exercée. Cependant, elle est empreinte d’un charme qui se révèle aisément : parfois, de larges arcs se déployaient au-dessus de notes tenues, parfois les quatre chanteurs, quatre chanteuses et deux trombonistes tissaient leurs voix en de fragiles entrelacements – et les trombonistes eurent aussi une fois leur moment de gloire sans accompagnement vocal. Seul un feu d’artifice, manifestement non prévu au programme, a brièvement interrompu l’ambiance de ce concert merveilleux, qui a transporté son public dans une époque révolue, lorsque la séparation de l’Église entre l’Orient et l’Occident devait être surmontée. »
Nicolas Le Clerre – Première Loge Opera – Août 2024
» […]C’est dans la même atmosphère de dialogue interreligieux propre à la première moitié du XVe siècle que s’inscrit l’exigeant programme concocté par l’Ensemble Irini en cette troisième journée des Rencontres musicales de Vézelay. Savamment construit par Lila Hajosi, le concert s’organise en trois temps Union – Concile – Chute et se propose d’illustrer musicalement la tentative de rapprochement entre les Églises de Rome et de Constantinople à la faveur du concile de Florence de 1439. […] Dix protagonistes – huit chanteurs et deux trompettistes – suffisent à recréer cette atmosphère des confins de l’Europe médiévale dans le décor plein de charme de l’église de Vault-de-Lugny. Sous les applaudissements nourris du public, la silhouette de Lila Hajosi, cheffe tatouée coiffée à la garçonne, prend soudain des airs d’extrême fragilité et les quelques mots qu’elle prononce timidement pour rappeler les liens étroits qui unissent l’Ensemble Irini et la Cité de la voix sont teintés d’une vraie sincérité. On lui sait gré d’avoir entrouvert la porte de l’iconostase des églises orthodoxes et d’avoir rendu accessible au public des Rencontres musicales le mystère de la liturgie chrétienne orientale. »
Emmanuelle Giuliani – La Croix – Août 2024
« L’ Ensemble Irini […] a proposé un envoûtant voyage dans le temps et l’histoire des Églises chrétiennes. […] le concert construit, avec intelligence et sensibilité, autour des joyaux polyphoniques composés par Dufay invite notre oreille contemporaine à naviguer d’Ouest en Est. L’équilibre sonore repose sur la personnalité vocale des chanteurs, le mélange subtil entre la profonde humanité des timbres, la simplicité de l’expression et la parfaite flexibilité musicale. Tout sonne juste, noble et intense. Soutenant les voix dans les pièces de Dufay (toutes d’une beauté confondante), ponctuant le chemin de quelques interventions purement instrumentales, Sandie Griot et Claire McIntyre ajoutent à la magie ambiante les couleurs mordorées des cuivres anciens. Avec douceur et ferveur, élégance et sobriété. […] »
Lara Othman- Olyrix – Août 2024
“ Dans l’ancienne église Saint-Germain-d’Auxerre de Vault-de-Lugny résonnent ces ensembles de polyphonies médiévales, reprises avec lumière par l’Ensemble Irini. L’équilibre se remarque d’emblée, mais aussi le dynamisme avec lequel les voix se répondent, s’accordent et s’enchaînent (…) L’entrée dans le répertoire orthodoxe contraste aussitôt avec les morceaux de Dufay, par la présence plus imposante des basses, mais le soin porté à la précision est identique, voire meilleur. Enfin, les instrumentistes ne sont pas en reste, notamment mis en valeur dans un duo de trompettes médiévales plein de densité, aux couleurs éclatantes “
Maryvonne Colombani, Zébuline, Octobre 2022- Printemps Sacré – Salle Musicatreize
« Les voix placées avec justesse s’élancent, pures. Parfois un léger vibrato naturel vient les moirer d’un supplément de sens. » « Le chœur réunit sur la plupart des pièces l’ensemble au complet, mezzo-sopranos, Eulàlia Fantova Alvarez, Clémence Faber, contraltos, Julie Azoulay, Lauriane Le Prev, ténors, Olivier Merlin, Matthieu Chapuis, basses, Guglielmo Buonsanti, Sebastien Brohier, mais parfois se contente de la présence de quatre ou de six voix. L’originalité de ce chœur réside ainsi dans cette union des voix féminines et masculines que certains puristes s’acharnent à séparer quand il s’agit de musique ancienne. » […] Cette étape nécessaire conduit […] à l’éblouissant Virgo Prudentissima d’Heinrich Isaac, véritable chef d’œuvre aux fils sans cesse renouvelés, alternés, tissés, mêlés, repris en une souple circulation entre les différents pupitres. S’en dégage une impression de plénitude qui transporte l’auditoire.» Le verbe est musique, somptueux dans ses incandescences. »
Frédéric Norac – Musicologie.org, Juillet 2022 – O Sidera – Abbaye de Noirlac
« Dans l’acoustique idéalement aérée du réfectoire des moines, l’ensemble Irini (« la paix » en grec) déploie tous les fastes de la polyphonie latine du xive siècle, avec le Chant des Sybilles de Roland de Lassus. On admire la qualité de l’ensemble, son homogénéité, son hyper-précision tonale dans les pièces latines, mais c’est surtout dans la partie byzantine que la magie opère pleinement »
« On retient particulièrement ce « Cheruvikon » (Hymne des Chérubins), une longue séquence où les voix se relaient de la plus grave à la plus aiguë, sur fond d’un étonnant faux-bourdon que soutient la basse Sébastien Brohier. Si l’ensemble se révèle particulièrement équilibré, les parties solistes que leur offrent les pièces byzantines permettent d’apprécier la saveur de chacune des voix qui le compose, les deux voix féminines, le soprano suave de Eulalia Fantova et le contralto délicatement nuancé de Julie Azoulay, le ténor d’une belle clarté de Benoît-Joseph Meier et la basse ronde et chaude de Guglielmo Buonsanti ainsi que celle plus profonde déjà citée. La plupart des pièces ont été arrangées par la cheffe de l’ensemble, Lila Hajosi, dans un esprit qui paraît d’une parfaite authenticité. Elle dirige avec précision et souplesse, s’aidant pour les deux dernières pièces d’un encensoir dont on pourrait aisément imaginer voir sortir la fumée purificatrice […] »Charlotte Saulneron, Resmusica, Avril 2022
De l’ordre de l’impalpable, le nouveau disque de l’ensemble Irini O Sidera mêle l’Orient et l’Occident avec une profondeur mystique que chaque auditeur percevra au plus profond de soi. (…)
Cette interprétation d’Eulalià Fantova (mezzo-soprano), Julie Azoulay (contralto), Benoît-Joseph Meier (ténor), Guglielmo Buonsanti et Alessandro Ravasio (basses), semble minutieusement sculptée, ou abordé telle une modélisation mathématique savante. (…)
Avec ces airs liturgiques, le temps se rallonge pour une transe spirituelle vibrante qui ne passe plus par les mots. more details
Émilie Munera , Emission « En-pistes! » France Musique, Février 2022
« Un très beau disque »
« Très beau voyage entre Orient et Occident porté par les 5 voix de l’ensemble »
« Voyage mystique totalement réussi »
Soline Heurtebise, Ôlyrix, Février 2022
Raffinée et puissante, l’élaboration sonore se dessine avec richesse, portée par la voix des cinq solistes de l’ensemble.
Les aigus de la mezzo Eulalia Fantova sonnent profonds, ornementés avec une justesse austère à la ligne pure. Plus profonde, la voix claire de la contralto Julie Azoulay résonne particulièrement dans le répertoire byzantin. Alessandro Ravasio impressionne par une voix de basse abyssale, complexe, souple et très opératique. Guglielmo Buonsanti de son côté a la prosodie austère, calme et posée de la grave orthodoxie. Plus baroque, le ténor Benoît-Joseph Meier s’offre d’une voix vive, souple, précise.
La prosodie typique de la musique madrigaliste s’offre ainsi avec des accents puissants, sous la direction de la musicologue et jeune cheffe Lila Hajosi. La musique s’élève et suspend le temps avec ces voix aériennes, entre la sagesse et la force du saisissement, un sacré parcours. More details
Christine Ducq, La Revue du spectacle, Décembre 2021
L’ensemble Irini allie ici efficacité dramatique et profondeur expressive, servant avec subtilité et cœur cette écriture contrapuntique.
(…) l’ensemble nous extrait de notre monde bruyant et sombre pour un voyage lumineux au-delà des frontières connues, et nous invite à une « contemplation de sa part d’infini ».
Après les sibylles, les chanteurs d’Irini se font chérubins à six ailes. Il s’agit toujours de nous faire lever les yeux vers les cieux pour interroger le mystère de l’univers. Notons la hauteur de vue du texte liminaire de son beau projet par Lila Hajosi dans le livret du CD, titré Un chant sans divertissement, qui en appelle à une écoute exigeante et, disons-le, philosophique – pour un moment empreint de spiritualité.
Gérard Pangon, Musikzen, Décembre 2021
(…) Ces Prophéties sont une plongée dans le mystère. Interpréter ces partitions pleines de dièses et de bémols constitue donc un défi du genre de ceux que relève tranquillement l’Ensemble Irini, porté sur les répertoires a capella plutôt mystiques et méconnus. Qui plus est, pour insister sur la nécessité d’une introspection spirituelle et tenter de ramener « l’Homme […] dans le sillon d’une conscience symbiotique de son existence » (Lila Hajosi), le programme ajoute à la musique de Roland de Lassus quelques pièces liturgiques de Constantinople, dotées des mêmes vertus méditatives. More details
Bettina Winkler, SWR2, Décembre 2021
Un heureux mélange des esthétiques et un résultat à la hauteur des efforts fournis. Coup de cœur de Noël. More details
Thierry Vagne, Musique classique & Co, Novembre 2021
(…) une très belle intériorité. Le disque alterne les Prophéties de la Sybille de de Lassus avec des chants liturgiques byzantines. Les pièces de de Lassus sont lentes, plutôt tournées vers le grave malgré la présence d’une mezzo et d’une contralto. Certaines pièces anonymes de Constantinople apportent une animation bienvenue.
Interprétation très soignée de l’Ensemble Irini dirigé par Lila Hajosi.
Soline Heurtebise, Ôlyrix, Novembre 2021
Musique céleste, temps suspendu et voix aériennes, l’Ensemble Irini réussit la dématérialisation de notre monde moderne vers des aires musicales issues de la renaissance européene et de la musique byzantine (…) Ici, plus intime, plus minimaliste et précis, l’Ensemble Irini permet une approche des lignes musicales médiévales avec la précision d’une architecture supervisée par la jeune cheffe. En cours de formation auprès de Sergio Monterisi, la maitrise vocale de la direction permet à l’ensemble un très grande cohérence, tant dans les expressions vocales que dans les choix musicaux.
Frédérick Casadesus, Mediapart, Novembre 2021
(…) En écoutant ces artistes, en les voyant travailler, comment ne pas avoir le sentiment que notre époque, en dépit de ses douleurs, est aussi marquée par mille promesses? Bonne écoute et bonne journée à tous !
Stéphane Loison, VieilleCarne, Novembre 2021
O Sidera m’enchante par ces qualités vocales et c’est bien suffisant. Oui nous ne sommes plus à la Renaissance, de cette peur du péché originel, et de toute cette mythologie qui a fait naître ces superbes musiques. (…) Mais quant à moi, pauvre pécheur, je suis prêt à consommer sans modération l’Ensemble Irini , comme un divertissement de qualité, et je conseille au lecteur d’en faire de même pour son plus grand plaisir et sans état d’âme. Amen !
Jérôme Gillet, Froggydelight.com, Octobre 2021
(…) L’interprétation y est aussi bien inspirée, mystique, métaphysique presque que mystérieuse (cette fonction du chromatisme a quelque chose de mystérieux). Un disque qui parle aux oreilles comme à l’âme…
René Cocq, Luister, Octobre 2021
Vocalement, les motets sont extrêmement exigeants et dans cette interprétation par l’Ensemble Irini sous la direction de Lila Hajosi, ils sont impressionnants par les tourbillons virtuoses des voix et par leurs harmonies ardentes.
Cécile Chéraqui, Classica, Février 2019
(…) Ce premier enregistrement de l’ensemble Irini est une merveille de douceur, d’intimité et d’homogénéité. En effet, rarement des timbres et des tessitures se sont aussi bien trouvés et ce, malgré les parcours et univers différents des chanteuses. La tondeur de ce trois voix, à la tessiture étonnamment grave, nos fait écouter l’album avec délectation(…).